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                        Bach Bewegung 

École_et_église_Saint-Thomas-Leipzig-K

PROGRAMME

 

Philipp Heinrich Erlebach (1654-1714)

« Kommt, ihr Stunden, macht mich frei »

 

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Chorals
Suites pour clavier, BWV 813, BWV 827 (extraits)
Cantate BWV 170, « Vergnügte Ruh, Beliebte Seelenlust »

" Qui chante bien prie deux fois "

Saint-Augustin

1h00 - cantate en quatuor

EFFECTIF

4 instrumentistes et chanteurs.ses

Flûtes à bec, dessus de viole, viole de gambe, clavecin

Voici trois siècles que se joue et se chante avec ferveur la musique du Cantor de Leipzig ; un véritable Bach Bewegung (mouvement Bach) qui ne cesse de s’exprimer à travers la multiplicité des interprétations, questionnant les sources, l’emploi des instruments et leur effectif, inspirant réécritures et arrangements parfois insolites. Un répertoire qui de par son langage et sa rhétorique trouve toujours avec énergie son actualité.

Eranos se penche ici sur la transcription de pièces de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) essentiellement composées à Leipzig (1723-1750), période durant laquelle il occupe les fonctions de cantor et director musices et constitue l’ensemble de son répertoire d’église produisant « cinq années entières de musique sacrée, pour tous les dimanches et jours de fête" d’après son fils, C.P.E Bach.

 

Chorals, mouvements de suite pour clavecin et une cantate sont alors arrangés pour un quatuor vocal et/ou instrumental, soulignant le contrepoint et l’intimité du texte.
Les pièces instrumentales, recueillies ou exaltées, irriguent le concert de leurs figures contrastées pour aller vers la Cantate BWV 170, Vergnügte Ruh, Beliebte Seelenlust « Bienheureuse paix, bien aimée béatitude » (1726) .

Première d’un ensemble de cantates écrites pour une seule voix, elle met en scène la vanité de la vie terrestre et l’aspiration au repos dans l’au-delà. Elle rappelle la tradition du Ichlied, air chanté à la première personne introduit par le « Kommt, ihr Stunden, macht mich frei » de Philipp Heinrich Erlebach au début du concert.

Tel un commentaire spirituel magnifié par la musique, la cantate peut être entendue comme un opéra sacré où les affects se succèdent pour traduire les tribulations de l’existence.
Parsemée de citations et d’emphases, la poésie du baroque allemand conduit l’auditeur vers de truculents chemins à la rencontre des douleurs et béatitudes.

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